Société

Vente des moutons importés en Algérie pour l’Aïd 2025 : voici la date officielle

Le ministre de l’Agriculture a annoncé la date de début de la vente des moutons importés en Algérie pour l’Aïd al-Adha 2025 . À quelques semaines de cette fête, le gouvernement algérien anticipe la demande en bétail en lançant une vaste opération d’importation de moutons depuis la Roumanie.

La vente des moutons importés en Algérie pour l’Aïd al-Adha débutera à partir du mois de mai 2025, selon le ministre de l’Agriculture Youcef Cherfa. Ces ventes se poursuivront jusqu’à la fin du mois de mai, dans des marchés de proximité aménagés dans les 58 wilayas du pays. Tous les citoyens algériens, sans distinction, pourront y accéder.

Vente des moutons importés en Algérie pour l’Aïd 2025

À quelques semaines de l’Aïd al-Adha, le gouvernement algérien met en place un dispositif inédit pour garantir l’approvisionnement du marché en bétail à des prix accessibles. Face aux inquiétudes habituelles des ménages – flambée des prix, spéculation, pénuries organisées – l’État a décidé d’importer un volume important de moutons roumains pour stabiliser l’offre.

Cette initiative, révélée jeudi 24 avril par le ministre Youcef Cherfa lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale, s’inscrit dans une démarche d’anticipation. L’objectif est simple : permettre aux familles de préparer l’Aïd dans des conditions financières et logistiques plus sereines.

Début des ventes, mai 2025, dans tout le pays

Le lancement de cette opération et le début des ventes est prévu pour le mois de mai 2025, sans date unique mais avec une fenêtre d’un mois environ. Tous les points de vente seront ouvertement accessibles à la population et répartis dans les 58 wilayas, sans exclusion, aussi bien en milieu urbain que rural. Cela garantit une couverture nationale équitable.

Le ministre a précisé que ces points de vente seront officiels, encadrés et contrôlés, afin de prévenir tout abus et d’assurer la traçabilité des bêtes. L’initiative vise également à couper l’herbe sous le pied des réseaux informels, souvent accusés d’amplifier artificiellement la hausse des prix à l’approche des fêtes.

Pour assurer le bon déroulement de cette opération, un dispositif de coordination local a été établi. Le plan prévoit l’identification de points de vente, leur accessibilité logistique, et l’encadrement strict des transactions. Deux ministères sont mobilisés, l’Agriculture, en charge du volet sanitaire et d’importation, et le Commerce, pour le suivi des prix et la régulation du marché.

Les animaux importés depuis la Roumanie seront soumis à des contrôles sanitaires stricts, garantissant leur conformité aux normes en vigueur. Ce volet est crucial pour maintenir la confiance des consommateurs et éviter toute polémique autour de la qualité du cheptel proposé.

Un accès garanti à tous les citoyens, sans discrimination

Un point fort de cette opération réside dans son caractère inclusif. Le ministre l’a clairement affirmé, aucune catégorie sociale ou régionale ne sera exclue. Tous les citoyens, quelle que soit leur situation ou leur localisation, pourront accéder à ces marchés officiels.

Ce principe d’universalité reflète une volonté politique forte, mettre l’État au service du citoyen, dans un moment spirituellement fort mais économiquement sensible. En assurant une distribution équitable, l’Algérie cherche à renforcer le lien de confiance avec sa population et à réaffirmer sa capacité à répondre concrètement aux attentes collectives.

Chaque année, à l’approche de l’Aïd, le marché du bétail connaît une agitation marquée. Hausse soudaine des prix, rumeurs de pénurie, chaînes d’intermédiaires douteux… Autant de facteurs qui créent un climat d’anxiété pour les familles les plus modestes. En décidant d’agir en amont par l’importation, les autorités entendent prévenir les dérives, rétablir l’équilibre de l’offre et de la demande, et protéger le pouvoir d’achat.

Cette mesure va au-delà d’un simple ajustement logistique. Elle marque un tournant dans la manière dont l’État algérien gère les périodes sensibles en intégrant une vision de service public, de justice sociale et de gestion proactive.

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