Economie

Projet de relance du barrage vert : Enjeux économiques et écologiques

L’Algérie entreprend le projet de relance du barrage vert pour contrer la désertification et la sécheresse, une initiative d’une importance capitale soutenue par les autorités nationales, conscientes des enjeux écologiques et économiques cruciaux.

Lors de la dernière réunion du conseil des ministres qu’il a présidée, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a mis en évidence l’urgence de la réhabilitation du barrage vert, insistant sur l’importance de suivre des directives claires pour cette entreprise. Après avoir été exposé aux détails et aux enjeux liés au projet, le président a pris la décision cruciale d’initier l’élaboration d’un cahier des charges spécifique pour sa réhabilitation. Cette directive, annoncée dans le communiqué officiel du conseil des ministres, souligne l’engagement et la détermination du gouvernement à prendre des mesures concrètes pour protéger les ressources naturelles et faire face aux défis environnementaux du pays.

Dans le contexte alarmant de la désertification et de la sécheresse en Algérie, la réhabilitation du barrage vert apparaît comme une réponse cruciale. Cette initiative, portée par les plus hautes instances du pays, répond au besoin pressant de protéger les écosystèmes fragiles et de sécuriser les ressources vitales. Explorons ensemble les motivations, les objectifs, les implications, les coûts et les méthodes de ce projet ambitieux, ainsi que son potentiel à transformer durablement le paysage environnemental et économique de l’Algérie.

Mise en œuvre du calendrier des travaux du projet de relance du barrage vert

L’objectif du projet de réhabilitation du bouclier vert est de lutter contre la désertification et la sécheresse en Algérie. Le programme vise à augmenter sa superficie de 3,7 à 4,7 millions d’hectares dans les zones steppiques à travers 13 wilayas, 183 communes et 1 200 localités. La réalisation de ce projet sera assurée par les conservatoires des forêts, les directions des services agricoles des wilayas concernées et le haut commissariat au développement de la steppe (HCDS). Les travaux de réhabilitation s’étaleront sur une période de sept ans. Durant cette période, il est prévu de reboiser une superficie d’un million d’hectares avec la plantation de 400 000 plants d’ici à 2026, puis 600 000 autres d’ici la fin de l’année 2030.

Dans le cadre du projet de réhabilitation du barrage , plusieurs espèces d’arbres, y compris des arbres fruitiers, seront plantées. Ces arbres fruitiers, choisis spécifiquement pour leur valeur économique et leur capacité à résister aux conditions climatiques arides de la région steppique, joueront un rôle crucial dans la réussite du projet· En effet, leur production de fruits non seulement contribuera à l’amélioration des moyens de subsistance des communautés locales, mais elle renforcera également la résilience des écosystèmes locaux face aux changements climatiques. Ainsi, cette sélection d’espèces d’arbres représente une approche stratégique qui alliée à la fois des bénéfices économiques et environnementaux, tout en soutenant le développement durable des régions concernées.

Le barrage écologique couvrira le pays d’est en ouest, via les wilayas de Nâama, El Bayadh, Laghouat, Djelfa, Médéa, Bouira, M’sila, Batna, Khenchela, Tébessa, Sétif, Bordj Bou-Arréridj et Biskra. Ce projet bénéficiera à plus de 7 millions d’habitants.

Enjeux écologiques, économiques et sociaux

La réactivation du projet répond à des enjeux écologiques majeurs. Sa réalisation permettra de ralentir l’avancée du désert, de protéger l’environnement, notamment les forêts, très vulnérables aux changements climatiques.

Au-delà de l’importance écologique de cet ouvrage forestier, l’intérêt socio-économique est également à souligner. Sa réhabilitation et son extension contribueront davantage à la prospérité des populations vivant dans ces espaces.

La réhabilitation et l’extension du barrage, actuellement en cours dans le cadre d’une stratégie rénovée, contribueront davantage à la prospérité des populations vivant dans ces espaces. Les statistiques officielles de 2008 indiquaient déjà qu’il y avait 7 millions d’habitants dans ces espaces. Ce chiffre devrait atteindre actuellement les 12 millions.

Le projet de relance ce bouclier vert est une initiative cruciale pour l’Algérie. Il répond à des enjeux écologiques et économiques importants, contribuant à la lutte contre la désertification, à la protection de l’environnement et à la prospérité des populations· Avec une mise en œuvre prévue sur sept ans, le projet a le potentiel de transformer la vie de millions d’Algériens tout en préservant l’environnement pour les générations futures.

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