France : Des radars intelligents pour lire les plaques algériennes
À partir de 2025, la France va déployer une nouvelle génération de radars intelligents capables de détecter et d’enregistrer les plaques d’immatriculation étrangères, incluant celles des véhicules algériens. Cette mesure, qui s’inscrit dans un plan de modernisation de la sécurité routière, pourrait bien changer la manière dont les conducteurs étrangers, en particulier les Algériens, circulent sur les routes françaises.
La France s’apprête à renforcer sa sécurité routière avec l’installation de radars automatiques dernière génération sur ses routes. Ces équipements vont bien au-delà des simples contrôles de vitesse, capables de lire les plaques minéralogiques étrangères, ils visent à inclure désormais les véhicules algériens dans leur champ de surveillance. La mise en place de ces radars soulève plusieurs enjeux pour les automobilistes venus d’Algérie, souvent familiers avec une réglementation différente.
Des radars intelligents sur les routes françaises
Dans un contexte de renforcement de la sécurité routière, la France va installer jusqu’à 5 000 nouveaux radars automatiques d’ici 2027. Ces dispositifs, dotés de technologies avancées, offriront une multitude de fonctions allant bien au-delà de la simple limitation de la vitesse. L’un des aspects les plus notables réside dans leur capacité à lire les plaques d’immatriculation étrangères, y compris celles en provenance de pays comme l’Algérie. Cela pourrait avoir des répercussions significatives pour les conducteurs algériens qui se rendent en France, surtout qu’ils devront désormais être vigilants quant aux règles de circulation, faute de quoi ils risquent de recevoir des amendes.
Une loi qui change la donne
En vertu de la loi de décentralisation « 3DS » adoptée en 2022, les collectivités locales françaises sont désormais autorisées à installer des radars automatiques sur les routes communales et départementales, une prérogative auparavant réservée à l’État. . La nouvelle législation prévoit ainsi une décentralisation du contrôle et, avec elle, une hausse notable du nombre de radars installés sur le territoire. Les autorités locales pourront donc jouer un rôle central dans l’amélioration de la sécurité routière dans leurs communes, ce qui contribuera à une plus grande homogénéité du contrôle sur tout le territoire français. D’ici 2030, entre 3 000 et 5 000 nouveaux radars seront déployés, portant le total à près de 10 000 dispositifs à travers le pays .
Des radars performants et polyvalents
Les nouveaux radars seront conçus pour une surveillance exhaustive, capable de détecter plusieurs infractions simultanément. Parmi leurs capacités, ils pourront capturer les excès de vitesse, surveiller les franchissements de feux rouges, ou encore contrôler les véhicules dans les deux sens de circulation. Ces radars seront particulièrement adaptés à la gestion des flux de circulation dense, où il devient difficile pour un agent de contrôler manuellement chaque véhicule.
Une des innovations majeures de ces radars réside dans leur capacité à lire jusqu’à 12 caractères sur les plaques d’immatriculation, ce qui leur permet de détecter les véhicules étrangers, dont ceux venant de l’Algérie. Concrètement, un véhicule algérien circulant en France pourrait ainsi être identifié instantanément, même si son conducteur ne réside pas dans le pays. Cette avancée technologique est une véritable révolution dans la gestion de la sécurité routière et représente une menace accrue pour ceux qui ne respectent pas les règles de circulation.
L’une des avancées majeures de ces nouveaux radars est leur capacité à lire jusqu’à 12 caractères sur les plaques d’immatriculation étrangères, ainsi que les codes pays correspondants. Outre les 27 États membres de l’Union européenne, ces radars peuvent identifier les plaques provenant de la Suisse, du Royaume-Uni, du Maroc, de la Tunisie, de la Turquie et de l’Algérie. Une telle évolution place la France parmi les leaders mondiaux en matière de sécurité routière automatisée. Ces radars, qui devraient être installés à raison de 1 000 par an, permettront ainsi de mieux contrôler le flot de véhicules étrangers, tout en réduisant les risques d’accidents et de comportements irresponsables.
Le rôle de l’Algérie dans cette réforme
Pour les Algériens, cette nouvelle mesure implique une vigilance accrue lorsqu’ils empruntent les routes françaises. En effet, jusqu’à aujourd’hui, les plaques algériennes échappaient à la détection automatique dans de nombreux cas. Mais avec l’extension de cette technologie, les conducteurs algériens devront s’assurer de respecter les limitations de vitesse, de ne pas franchir les feux rouges et de se conformer aux autres règles en vigueur sur les routes françaises. À défaut, ils pourraient se voir infliger des amendes, voire même des sanctions administratives, en fonction des infractions constatées.
La généralisation de ces radars intelligents marque un tournant dans la sécurité routière en France. Pour les conducteurs algériens, cela signifie qu’il est plus important que jamais de connaître et de respecter les règles locales. Cette mesure, tout en augmentant l’efficacité du contrôle sur les routes, pourrait aussi inciter les automobilistes étrangers à faire preuve de plus de prudence et de responsabilité lorsqu’ils circulent en France.
Avec près de 10 000 radars attendus d’ici 2030, la France se positionne comme un modèle en matière de surveillance routière automatisée, une évolution qui pourrait bien influencer d’autres pays européens et au-delà. Les Algériens voyageant en France devront désormais redoubler d’attention, mais cette modernisation s’inscrit également dans une logique d’amélioration de la sécurité pour tous.




