La date de l’Aïd el-Adha 2025 en Arabie Saoudite fixée

La date de l’Aïd el-Adha 2025 en Arabie Saoudite est fixée au vendredi 6 juin. Cet événement majeur du calendrier musulman, célébré dans le monde entier, incarne l’un des plus puissants symboles de foi et de fraternité. À la fois aboutissement du Hajj et moment de partage familial, cette fête religieuse s’inscrit dans une tradition millénaire, mêlant spiritualité, sacrifice et solidarité.

À peine l’Aïd el-Fitr terminé, les esprits se tournent déjà vers la prochaine grande célébration du monde musulman? l’Aïd el-Adha, également appelée la fête du sacrifice. Cette fête sacrée, intimement liée au pèlerinage à La Mecque, représente bien plus qu’une simple commémoration. Elle est un temps d’unité, de recueillement et de transmission intergénérationnelle. Chaque année, son annonce est très attendue. Et cette fois encore, l’Arabie Saoudite a confirmé la date officielle de l’Aïd el-Adha 2025, le vendredi 6 juin.

Date de l’Aïd el-Adha 2025 en Arabie Saoudite

En Arabie Saoudite, le calcul des dates religieuses repose sur l’observation du croissant lunaire, comme le veut la tradition islamique. Selon les derniers calculs astronomiques, le mois de Dhul-Hijjah 1446 débutera le mercredi 28 mai 2025. Ce qui place la journée de Arafat – sommet spirituel du pèlerinage – au jeudi 5 juin, et donc le premier jour de l’Aïd el-Adha au vendredi 6 juin.

Cette date concerne naturellement le royaume saoudien, mais aussi de nombreux pays qui alignent leur calendrier religieux sur celui de La Mecque. D’autres États, notamment en Afrique du Nord ou en Asie du Sud-Est, peuvent toutefois attendre l’observation locale de la lune pour fixer leur propre date.

Cinq jours de congé pour les fidèles en Arabie Saoudite

En Arabie Saoudite, cette fête s’accompagne traditionnellement de cinq jours de congé officiel, couvrant le jour de Arafat (jeudi 5 juin) et les quatre jours de l’Aïd. Ainsi, les secteurs public, privé et bancaire suspendront leurs activités du 5 au 9 juin inclus, avec une reprise prévue le mardi 10 juin 2025. C’est une période propice à la détente, aux rassemblements familiaux et aux départs en vacances, d’autant plus que cette année, l’Aïd coïncide avec le début de l’été.

Le Hajj, cœur spirituel de l’Aïd el-Adha

Le pèlerinage à La Mecque, connu sous le nom de Hajj, occupe une place centrale dans l’islam. Il constitue le cinquième pilier de cette religion, et pour les musulmans pratiquants, c’est l’un des actes de foi les plus puissants et les plus sacrés. Chaque année, des millions de croyants issus des quatre coins du globe répondent à cet appel spirituel ancestral, animés par le désir de purification, d’humilité et d’union avec Dieu.

Au cœur de ce voyage sacré qui est le Hajj se trouvent plusieurs rites qui traduisent symboliquement les grandes étapes de la foi d’Ibrahim (Abraham), figure centrale partagée par les religions monothéistes. Tout commence par le Tawaf, cette circumambulation rituelle autour de la Kaaba, maison de Dieu, qui marque l’entrée dans l’espace sacré. Puis vient le Sa’i, la marche entre les collines de Safa et Marwa, en mémoire du courage de Hajar, l’épouse d’Ibrahim, qui courut désespérément à la recherche d’eau pour son fils Ismaël. Ce geste, devenu rite, rappelle la confiance inébranlable en la providence divine.

Le jour de Arafat, moment culminant du Hajj, les pèlerins se rassemblent sur cette plaine mythique pour une journée entière de prière, de méditation et d’invocation. C’est un temps suspendu, une introspection collective, une sorte de Yawm al-Qiyamah (jour du jugement) miniature, où l’homme se tient seul face à son Créateur.

Ensuite, à Mina, les pèlerins accomplissent le rite de la lapidation des stèles, symbolisant le rejet de Satan et des tentations. Ce geste, aussi simple qu’intense, rappelle que la foi se conquiert dans la lutte intérieure, dans le refus des détours faciles et des illusions. Le sacrifice rituel, enfin, vient clore cette séquence sacrée. Il reproduit le geste d’Ibrahim, prêt à offrir son fils en preuve de sa fidélité absolue à Dieu, avant que ce dernier ne remplace l’enfant par un mouton.

Ce moment, central dans l’Aïd el-Adha, est commémoré chaque année par les musulmans du du monde entier, qu’ils soient à La Mecque ou non. Dans chaque maison, chaque quartier, l’animal est sacrifié dans le respect des prescriptions rituelles, et sa viande est partagée équitablement entre la famille, les proches et surtout les plus démunis.

Au-delà de l’acte sacrificiel, c’est un geste de soumission, de gratitude, mais aussi de solidarité. C’est une façon d’unir les croyants à travers un même rite, de réaffirmer leur engagement envers Dieu tout en veillant à ne laisser personne de côté. L’Aïd el-Adha n’est donc pas seulement une fête de l’abondance : c’est une célébration d’équité, d’héritage spirituel, et de lien social.

Une fête de partage et de solidarité

Au-delà de sa signification religieuse, l’Aïd el-Adha est un moment de solidarité profondément ancré dans la culture musulmane. Le sacrifice rituel ne se résume pas à un acte spirituel, il est aussi un devoir social. Une partie de la viande est offerte aux nécessiteux, aux voisins et à la famille. C’est un geste de générosité qui relie les croyants à leur communauté et renforce le lien social.

En Arabie Saoudite, de nombreuses associations organisent des campagnes de dons et de distributions de viande à grande échelle. Cette mobilisation collective traduit la volonté d’inclure chacun dans les festivités, quelle que soit sa condition.

Même durant cette période de fête, les services essentiels restent mobilisés. Les hôpitaux, les aéroports, les forces de sécurité et les équipes de secours continuent d’assurer leur mission. Le gouvernement saoudien prévoit des compensations spécifiques pour les personnels de garde ou mobilisés pendant ces jours fériés. Une logistique bien huilée est mise en place chaque année pour garantir la sécurité, le confort et le bon déroulement des festivités, notamment pour les pèlerins.

Un rendez-vous universel de foi et de fraternité

Avec cette date de l’Aïd el-Adha 2025 annoncée en Arabie Saoudite début juin, les familles peuvent organiser plus facilement leurs déplacements. Beaucoup choisissent de rejoindre des proches en province ou à l’étranger, tandis que d’autres profitent du pont pour s’accorder quelques jours de repos dans les régions côtières ou montagneuses du royaume.

Les compagnies aériennes et les agences de voyages observent déjà une hausse de la demande pour la période du 5 au 10 juin, preuve de l’importance que revêt cette fête dans la vie sociale et spirituelle du pays.

La date de l’Aïd el-Adha 2025 annoncée en Arabie Saoudite confirme une fois de plus le rôle central du royaume dans la vie spirituelle de la communauté musulmane. Cette fête, célébrée simultanément par des millions de familles à travers le monde, incarne l’universalité de l’islam et sa capacité à fédérer au-delà des frontières.

Entre rites sacrés, repas partagés, prières collectives et élans de solidarité, l’Aïd el-Adha reste un temps fort de l’année religieuse, mais aussi une expérience humaine profonde, à la fois intime et collective. Le 6 juin 2025 sera donc, pour beaucoup, bien plus qu’un jour férié : ce sera un rendez-vous avec la foi, la famille et le cœur de la tradition musulmane.