Voyage

Aïd-el-Adha 2025 : les prix des billets France–Algérie inquiète la diaspora

À l’approche de l’Aïd-el-Adha, prévu le 6 juin 2025, les membres de la diaspora algérienne en France font face à une envolée des prix des billets d’avion vers l’Algérie. Malgré des offres promotionnelles annoncées par certaines compagnies, la demande accrue et la limitation des places disponibles rendent les voyages coûteux, compromettant les retrouvailles familiales tant attendues.

L’Aïd-el-Adha est prévu pour tres prochainement, coïncidant avec le début de la saison estivale. Cette période est traditionnellement marquée par une augmentation de la demande de vols entre la France et l’Algérie, exacerbée cette année par l’approche des grande vacances et le désir accru de retrouver ses proches et le grand soleil de l’Algérie.

Une demande en forte hausse à l’approche de l’Aïd

L’Aïd-el-Adha, fête majeure du calendrier musulman, est traditionnellement une période de retrouvailles familiales. Chaque année, de nombreux Algériens résidant en France planifient leur retour au pays pour célébrer cet événement en famille. En 2025, cette fête est prévue pour le 6 juin, coïncidant avec le début de la saison estivale, période déjà marquée par une forte demande en billets d’avion.

Cette conjonction de facteurs entraîne une pression supplémentaire sur les compagnies aériennes desservant la ligne France–Algérie, avec une demande qui dépasse largement l’offre disponible.

Billets France–Algérie qui s'envolent pour l'Aïd el-Adha 2025

Billets France–Algérie qui s’envolent malgré les promotions

Malgré les annonces de promotions, les prix des billets France–Algérie, restent élevés. Par exemple, pour un aller-retour Paris-Orly – Alger entre le 2 et le 10 juin 2025, les tarifs affichés sont :

  • Air Algérie : 660,79 € avec une franchise bagage de 10 kg en cabine et 23 kg en soute.
  • Air France : 628,78 € incluant un petit sac, un bagage en cabine et un bagage en soute de 23 kg.
  • Transavia : 417 € au tarif Smart (bagage à main et en cabine), et 569 € au tarif Max (incluant un bagage en soute de 30 kg).

Ces tarifs, bien que comprenant des franchises bagages variées, restent prohibitifs pour de nombreuses familles, surtout lorsqu’il s’agit de voyager en groupe.

Des promotions limitées et des places rares

Face à cette situation, certaines compagnies ont tenté de proposer des promotions pour alléger la facture des voyageurs. Air Algérie a annoncé des vols à partir de 109 euros pour l’Aïd-el-Adha au départ de l’étranger vers l’Algérie. Cependant, ces offres sont limitées en nombre et les places disponibles s’épuisent rapidement, laissant de nombreux voyageurs sans solution abordable pour rejoindre leurs proches.

Tassili Airlines entre la France et l’Algérie pour l’été 2025

Des initiatives gouvernementales pour alléger la facture

Face à cette situation, le gouvernement algérien a pris des mesures pour faciliter le retour des ressortissants. Le 23 mars 2025, lors d’un conseil des ministres présidé par le président Abdelmadjid Tebboune, une réduction de 40 % sur les billets d’Air Algérie à destination de l’Algérie a été annoncée, valable du 23 mars au 6 avril 2025 .

Cependant, cette promotion ne couvre pas la période de l’Aïd-el-Adha, laissant de nombreux voyageurs sans solution abordable pour cette fête.

Une accessibilité réduite pour la diaspora

La flambée des prix des billets d’avion pour l’Aïd-el-Adha 2025 met en lumière les défis auxquels est confrontée la diaspora algérienne en France. Malgré les efforts des autorités pour proposer des tarifs réduits, la demande élevée et les capacités limitées des compagnies aériennes rendent l’accès au voyage difficile pour de nombreux ressortissants.

Cette situation soulève des questions sur la nécessité d’une planification plus anticipée des offres promotionnelles et d’une augmentation des capacités de transport pour répondre aux besoins de la communauté algérienne à l’étranger lors des périodes de forte demande

Face à cette problématique récurrente, des voix s’élèvent pour demander des solutions durables, telles que la régulation des tarifs en période de forte demande ou la mise en place de quotas de billets à prix réduit pour les membres de la diaspora. En attendant, les voyageurs sont contraints de planifier leurs déplacements bien à l’avance ou de renoncer à leur voyage, au détriment des traditions familiales.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *