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Élection présidentielle 2024 en Algérie : Trois candidats pour un scrutin

Le 7 septembre prochain, les électeurs se rendront aux urnes pour une élection présidentielle 2024 en Algérie qui s’annonce décisive. L’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a annoncé la sélection de seulement trois candidats parmi les seize prétendants initiaux, cette annonce intervient après un examen rigoureux des candidatures, clôturé le 18 juillet.

Qui sont les 3 candidats retenus ?

La liste restreinte des candidats retenus comprend une figure politiques bien connue. Abdelmadjid Tebboune, élu en 2019, vise un second mandat pour continuer ses réformes économiques ambitieuses, promettant de porter le PIB de l’Algérie à 400 milliards de dollars d’ici 2027. En face de lui, Youcef Aouchiche et Abdelali Hassani Cherif qui entrent pour la première fois dans l’arène présidentielle.

Youssef Aouchiche, ancien journaliste et député de 41 ans, est depuis 2020 le chef du Front des forces socialistes (FFS), Après avoir servi deux mandats en tant que président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi-Ouzou, il est élu membre du Conseil de la nation le 5 février 2022. Le 7 juin 2024, lors d’un congrès extraordinaire, les membres du FFS le désignent comme candidat officiel du parti pour l’élection présidentielle du 7 septembre 2024, en vertu de l’article 81 des statuts du parti. Aouchiche, espère redynamiser le plus vieux parti d’opposition du pays.

Tandis que Hassani Cherif, ingénieur des travaux publics de 57 ans, a siégé à l’Assemblée populaire de la wilaya de M’Sila de 2002 à 2007, puis a été député à l’Assemblée populaire nationale de 2007 à 2012. Par la suite, il a occupé les postes de responsable de l’organisation et de la numérisation au sein du MSP avant de devenir secrétaire général du parti. En 2023, il succède à Abderrezek Makri en tant que président du MSP. En 2024, le MSP le choisit comme candidat pour l’élection présidentielle algérienne.

Ces trois candidatures ont été validées le 25 juillet par l’autorité nationale indépendante des élections (Anie), en attente de l’approbation du Conseil constitutionnel. Les treize autres candidats ont jusqu’à 48 heures pour déposer un recours.

La collecte des signatures : Sélection drastique des candidats

La collecte des signatures est souvent une étape redoutable pour les candidats. Ils doivent obtenir le soutien de 600 élus ou de 50 000 électeurs répartis sur 29 wilayas (départements). La plupart des candidats écartés, souvent méconnus du public, n’ont pas réussi à obtenir le nombre de parrainages requis par la loi électorale. Parmi eux Saida Neghza, à la tête de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) et Belkacem Sahli secrétaire général de l’ANR Alliance nationale républicaine.

Les trois condidats ont été rejetés par l’autorité nationale indépendante des élections (Anie). Ils peuvent toutefois introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel dans un délai de 48 heures à partir de la notification de la décision. Le Conseil constitutionnel devra traiter ces recours et valider la liste des candidats retenus par l’Anie dans un délai de sept jours après réception des dossiers· Une fois cette liste définitive publiée, la campagne électorale pourra commencer 23 jours avant le scrutin et devra se terminer trois jours avant la date de l’élection.

Enjeux et perspectives de l’élection présidentielle 2024 en Algérie

L’élection présidentielle de septembre 2024 en Algérie est cruciale non seulement pour le futur politique du pays, mais aussi pour l’orientation à long terme de ses institutions démocratiques. L’élection du 7 septembre 2024 en Algérie est un tournant pour le pays· Avec Abdelmadjid Tebboune en position de force face à deux nouveaux challengers, Youcef Aouchiche et Abdelali Hassani Cherif, les électeurs sont confrontés à un choix crucial pour l’avenir politique et économique de l’Algérie· Les résultats de cette élection détermineront non seulement le leadership du pays, mais aussi la trajectoire des réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple algérien.

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